Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais

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Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais

Adopte le rythme de la nature

Adopte le rythme de la nature. Son secret est la patience

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Via Garona , un nouveau chemin de grande randonnée reliant Toulouse à Saint-Bertrand de Comminges sur 170 kilomètres balisés ouvrira cet été.

On marchera sur les traces des pèlerins d’autrefois qui empruntaient cette route pour se rendre Saint-Jacques de Compostelle.
Le samedi 1er juillet une centaine de marcheurs partiront de la place Saint-Sernin pour rejoindre Saint-Bertrand-de-Comminges à pied, en sept étapes. Ces randonneurs vont inaugurer la Via Garona, un nouvel itinéraire de 170 kilomètres, balisé et sécurisé, qui suivra le fleuve Garonne et traversera le département. Une grande première, pressentie comme un des événements majeurs de la saison touristique en Haute-Garonne.

En effet la Via Garona n’est pas seulement l’avènement d’un nouveau chemin de grande randonnée, le GR 861, c’est aussi la renaissance d’une voie naturelle empruntée du Moyen-Age à la Révolution par les pèlerins qui se rendaient à Compostelle en passant par le piémont pyrénéen.

La paix vient de l’intérieur

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La paix vient de l’intérieur

Ne la cherche pas à l’extérieur

-Bouddha

Vous connaissez ce sentiment. Celui qui donne parfois l’impression que le monde autour de vous s’est mis à tournoyer. Tout semble être soit trop, soit pas assez. La terre se dérobe sous vos pieds… Vous avez l’impression de patauger dans le vide. Dans ces instants, il peut vous arriver de souhaiter une intervention divine ou d’un tiers objectif, qui vous aidera à reprendre la maîtrise de la situation. Or, en vérité, la meilleure façon d’échapper au chaos et de recouvrer la liberté, c’est de faire appel à vous-même — et personne d’autre. En faisant consciemment certains choix, vous êtes en mesure de créer votre propre parcours vers la joie, le bonheur et la paix.

Si d’aventure je me retrouve devant des interrogations dont je ne soupçonnais aucunement l’existence, dans des situations où je me retrouve en mode « résistance » ou à la recherche de réponses, j’ai recours à certaines pratiques qui, chaque fois, ont des résultats étonnants.

J’accepte ce qui est

Il y a des limites à l’influence qu’une personne peut avoir. Pour cette raison, il importe de connaître la frontière entre ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas changer. L’acceptation mène à la libération : on laisse derrière soi sa montagne de stress et d’angoisse. Cela me fait penser à la plus précieuse des postures de yoga que m’a enseignées Ron Reid. En tadāsana (ou posture de la montagne), je me recentre sur moi-même afin de bien sentir la solidité et la structure de la montagne tout en acceptant la volatilité des éléments. Je dirige ma pensée sur cette chose que je ne peux faire ou contrôler, puis je hausse les épaules (carrément!) pour me libérer du poids qui les alourdit.

Je fais du yoga

En yoga, l’asana m’aide à renouer avec mon corps et apaise cette rumination mentale qui m’atteint. Combien de fois vous est-il arrivé de dérouler votre tapis de yoga en vous disant que vous ne parviendrez même pas à faire cinq minutes, pour finalement vous retrouver, après la détente en śavāsana, devant un sentiment de légèreté et une toute nouvelle façon de voir les choses? Quand on se concentre sur la technique d’une position, les distractions perdent une grande partie de leur emprise. La pratique du yoga procure une occasion de substituer au tumulte le silence qui se crée quand corps et esprit ne font qu’un.

L’effet apaisant du travail en asana est encore plus profond quand on coordonne une position ou un mouvement avec la respiration. Lorsque mouvement et respiration forment un tout, les pensées sont moins envahissantes.

Pour exercer votre conscience, essayez de coordonner chaque pas avec votre respiration la prochaine fois que vous irez marcher. Faites un pas à l’inspiration, et un autre à l’expiration. Vous pouvez marcher et respirer à votre rythme. Pour multiplier les bénéfices (et le plaisir!) de l’exercice, faites cette expérience dans un parc.

Je médite

La pratique régulière de la méditation transformera votre vie. Nous avons tous plein de pensées qui tourbillonnent dans notre esprit et nous tirent dans mille et une directions — souvent opposées. Ces pensées sont un tel fardeau qu’elles nous empêchent parfois d’agir. Quand j’ai beaucoup de choses en tête, je me crée un espace où je peux fermer les yeux et faire le vide mental. En règle générale, les choses importantes finissent par s’imposer d’elles-mêmes, tandis que le reste se dissipe. Faites-en l’expérience : vous constaterez peut-être avec étonnement à quel point cette pause quotidienne de quelques minutes peut contribuer à vous apaiser.

Je passe du temps dans la nature

Communiez avec la nature, ré-énergisez-vous, passez du temps au parc ou près de l’eau. Observez un arbre et son calme imposant, la brise se faufilant dans ses feuilles. Même dans l’aridité de l’hiver, allez marcher dehors à la rencontre de la vie et de la vérité : il suffit d’avoir l’oeil ouvert et d’accueillir. Cet été, asseyez-vous sous un gros arbre et prenez le temps de vous concentrer sur votre respiration pour entendre le pouls de la Terre sur laquelle vous prenez place.

Je souris

Mère Teresa disait que « la paix commence par un sourire ». En fait, chaque fois que l’on rit ou sourit, on libère stress et pensées négatives. Si les traits de votre visage sont tendus ou détendus, votre système nerveux, qui y est relié, sera à l’avenant, tout comme votre réaction au stress et votre légèreté intérieure. Je connais une étudiante qui se promène partout en arborant un grand sourire. Je l’ai rencontrée un jour alors qu’elle marchait, seule, dans la rue menant à son cours de yoga, et elle avait encore ce grand sourire. Plus tard, je lui ai dit à quel point je l’avais trouvée inspirante; elle m’a répondu qu’elle veillait à mettre cette habitude en pratique au quotidien. Ce faisant, elle faisait plus que contribuer à l’augmentation de son bonheur personnel : elle contribuait au mien (et à celui des autres, je n’en doute pas un instant). C’est quelque chose de contagieux, et vous comprendrez rapidement que la paix intérieure se manifeste quand on commence par se l’offrir et que l’on constate ensuite qu’on la répand autour de soi.

J’apprécie la vie et ceux qui en font partie

Impossible de trouver la paix quand on passe son temps à se débattre pour régler ses seuls problèmes ou besoins personnels. Un geste de bienveillance envers autrui — qu’il s’agisse d’amis ou de purs étrangers — consolidera grandement votre propre sérénité. J’ai déjà entendu un enseignant raconter qu’il se posait toujours la même question lorsqu’il constatait que sa vie ne tournait qu’autour de sa propre personne : « Comment puis-je rendre service? » Cet exercice tout simple permet d’aller au-delà de soi-même et d’élargir sa perception de la vie. On éprouve une forte sérénité et une impression de devoir accompli quand on se soucie des autres au lieu de se limiter à son petit monde à soi.

Dans toutes les traditions spirituelles, on croit que la paix doit faire sa place dans le coeur de l’individu avant d’exister autour de lui. Je pense que nous avons tous la grande responsabilité de fournir notre apport en ce sens, en commençant par nous-mêmes.

Celui qui vit dans la paix et le bonheur s’épanouira tel une fleur, et cette paix rejaillira sur les membres de sa famille, ainsi que sur la société tout entière.

— Thich Nhat Hanh